La jeune fille à la perle

Au début des vacances, j'avais choisi ce livre dans ma PAL :

Je voulais le lire avant ma reprise, et j'ai presque relevé mon défi puisqu'il a été fini 2 jours après la fin des vacances !

J'avoue que j'ai beaucoup aimé cette histoire, même si j'ai quelques réserves...

La jeune fille à la perle est le récit fictif de la genèse et de la réalisation de ce celèbre tableau de Vermeer, au sujet duquel nous n'avons guère d'information précise.
Griet, jeune fille de 16 ans, est placée comme servante chez Vermeer. Elle sera la domestique de Catharina, la femme du peintre, et elle aura entre autres charges de nettoyer le sanctuaire du peintre : son atelier.
Elle accomplit si bien sa tache ( il faut tout nettoyer parfaitement,  sans que rien ne bouge dans les installations de l'artiste ), avec tant d'intelligence et de respect, que Vermeer semble, petit à petit, persuadé que Griet, simple servante, peut ête son assistante... En cachette, elle aide le peintre à préparer ses couleurs, elle se permet même parfois de suggérer ( par de discrètes propositions ) des améliorations au tableau en cours... Elle s'épanouit dans cette fonction secrète, car elle ressent une immense admiration, et pourquoi pas de l'amour, pour cet artiste exceptionnel.
Dans la maison, Griet doit composer avec Tanneke, l'autre servante, au caractère jaloux et imprévisible. Mais, elle doit surtout ne pas contrarier sa maîtresse Catharina, qui a l'ambition d'être une bourgeoise respectée et charismatique, et qui pourtant n'en est que le simulâcre. Ainsi, elle se montre dure et injuste envers la jeune fille. En revanche, Griet semble avoir une alliée en la personne de Maria Thins, la belle-mère du peintre. Sorte de maîtresse femme, qui peut être le soutien financier de la famille, et qui reconnaît, elle aussi, des qualités d'intelligence à cette nouvelle arrivée dans la maison.

J'ai craint au début du livre d'être gênée par l'écriture de l'auteure, qui usait et abusait des comparaisons faciles et presque juvéniles... Mais heureusement, ce tic d'écriture a vite disparu laissant place à un style simple, délicat, et fluide.
J'ai été également déçue par la fin, qui semblait pourtant s'annoncer à partir du dernier tiers de l'histoire, et qui a au moins l'avantage de ne pas basculer dans la mièvrerie et l'incohérence historique, voire biographique. Seulement, pendant tout le livre j'ai eu beaucoup de mal à comprendre précisément les liens unissant Maria Thins, sa fille, et son gendre... Où se situait le pouvoir ? D'où vient cette crainte des foudres de Catharina, maîtresse de maison fantoche pendant tout le récit... Si quelqu'un a des interprétations à me proposer je suis preneuse !

Cependant pour finir sur une note positive, j'insiste sur le fait que cette histoire originale m'a tout de même beaucoup plu, j'ai été transportée dans ce 17ème siècle hollandais. Je serai ravie de lire d'autres livres de Tracy Chevalier !

Je vous souhaite de bien profiter de votre jour férié, voire de votre pont !

Comments

[Titefee38]

perso j'ai vraiment plongé dans cette histoire ,j'en ai un 2nd offert par ma Douce Lisbeï à dévorer un de ces 4

[Lisbei]

Hello ma chère amie !

Pour ma part, j'ai dévoré quasiment tous les livres de cet auteur, j'attends avec impatience la sortie de son dernier en poche ... et je te conseillerai bien pour continuer La Dame à la licorne, superbe !

Bisous !

[angélique]

j'ai connu cette histoire par une adaptation en film et j'avais bien aimé. bon jeudi, bisous

[Ortisse]

Je l'ai lu il y a plus de 10 ans quand je vivais aux USA, déjà un livre en français c'était du pur bonheur et cette histoire m'avait embarqué! C'est à ce moment là que j'ai commencé à me pencher sur la peinture flamande. Ce livre m'a permis de découvrir que les peintures de cette école que je trouvais sombre était bien au contraire pleine d'une magnifique lumière, je ne savais tout simplement pas regarder.

[Luna]

Pourquoi pas donc :)